J’ai foi dans mes semelles

Certains me disent qu’il faut marcher pieds nus, pour être en contact avec les énergies de notre Terre Mère, Gaïa. Que nos chaussures nous coupent des bienfaits de notre protectrice. Ils me disent aussi, que d’autres choses viennent couper cette douce et bienfaisante diffusion. En vrac : le béton, le bitume, l’artificiel, les vêtements synthétiques… Qu’il faut pouvoir se coucher nu sur le sol, parce notre peau, elle, n’est pas un rempart. Ok, why not ? Mais je reste sceptique… Les énergies de la Terre sont si puissantes, qu’elles traversent des kilomètres de roches diverses, de nappes de gaz ou de pétrole, d’eau, de terre… Et bizarrement, arrivée à la surface, cette énergie se trouve bloquée par le revêtement du trottoir et la semelle de mes chaussures ??? Elle ne peut pas grimper les 3 étages de mon immeuble pour m’alimenter quand je suis sur mon canapé en mousse ???

Et qu’en est-il des énergies de notre Grand Père Ciel ? Sont-elles capables de traverser les tuiles et les isolants de ma toiture ? Elles ont survécu à la pénétrati

on de l’atmosphère, traversé les chemtrails, bravé les vents et la pluie, évité les défaillances de l’ozone, contourné les avions. Et le toit de ma maison, de ma voiture, ou bien simplement mon chapeau vont stopper net sa course vers mes champs énergétiques et mes chakras ??? Bien sûr, certains disent que c’est mon appel des énergies, mes prières, qui ne peuvent pas traverser mes chaussures ou ma casquette… Ok, s’ils en sont convaincus. C’est certainement ce qu’ils obtiennent.

Moi, je préfère croire que ces énergies là sont si puissantes, que si mon appel vient vraiment de mon coeur, de mon être, alors elles sauront trouver leur chemin jusqu’à moi. C’est ma Foi, et c’est complètement personnel. Parce que même lorsque j’étais bourrée de médicaments, malade, dans un environnement chimique, artificiel et malsain, la Pachamama et le Grand Père Ciel m’ont guidée, nourrie et guérie. Les seules fois où le contact a été rompu, c’est quand j’ai perdu ma foi.